Elle dormait face à nous,
Bien au chaud dans son dernier lit,
Et bien qu'il n'y eu aucun cris,
Tout le monde s'en rendait fou,
Les larmes tombaient lourdement,
Et je regardais tous ces gens,
Nous connaissions bien cette personne,
Mais jamais nous n'aurions pu imaginer,
Que la vie l'abandonne,
Et que nous devrions la pleurer,
Elle reste cependant dans nos cœurs,
Elle méritait tant de vivre plus longtemps,
Je n'avais pas versé de pleurs,
Mais j'en ai souffert tout autant,
Elle était mon amie,
Elle reste dans ma vie,
Lovée au fond de ma tête,
Elle me sourit et répète :
"Ne t'embrunis pas,
Je suis avec vous maintenant,
Je reste ici-bas,
Pour que vous viviez votre présent",
Et alors je l'écoute,
Depuis quelques années,
Aujourd'hui je veux l'honorer,
En écrivant ces mots qui tant me coûtent.
Ce poème est comme indiqué dans le titre un hommage à un défunt. Je vais vous expliquer qui.
Ce fût une amie de courte date. Nous avons fait une année de théâtre dans le même groupe avant de se retrouver dans deux groupes différents.
Elle était atteinte d'une maladie. Elle a décidé d'arrêter de prendre ses médicaments. Elle venait au théâtre, souffrante, elle rigolait, elle jouait super bien et elle souriait comme si rien ne se passait. Elle est morte il y a quatre ans, elle en avait douze. Je ne crois en aucune divinité que ce soit, mais si jamais le paradis ou quelque chose s'y approchant existe, elle y repose. Sinon comme je le pense, elle ne vit plus que dans nos cœurs à nous, dans celui de sa vraie famille et des personnes du théâtre. J'avais treize ans, je la respecte encore aujourd'hui.
Voilà, je sais que l'histoire est triste, mais comme elle, je sourie. Elle profitait de chaque moments. Ne soyez pas triste pour elle, elle ne l'aurait pas voulu. Si vous voulez rendre hommage à un défunt que vous connaissez, peu importe vos motivations, je vous y invite.