Ma pauvre vie
Sur ma vie il y a beaucoup de choses à dire, je pourrais en écrire tout un roman, pour parler de mes problèmes. Des ennuis j'en ai toujours eu puisque je suis une fille qui aime bien les bagarres. Même si, quand on me voit, on se dit "ce n’est pas vrai, une fille petite comme elle aime la bagarre ?" et bien si.
Le tout début c’était au divorce de mes parents quand j'avais quatre ans, j'étais promenée d’une maison à l'autre et ce n’était pas drôle du tout. Puis en plus ma famille ne m'aime pas et me dénigre, il n'y a que mes parents, ma grand-mère, mon grand-père, mes oncles, mes tantes (les frères et sœurs de mon père) et leurs enfants qui m’aiment.
Enfin le pire de mes problèmes, ce souci qui en entraîne un autre et un nouveau encore…
Tout a commencé la semaine du 21 novembre 2014 quand mon père est tombé gravement malade, le 21 novembre à quatre heures du matin, on m'a réveillée en me disant «ton père est mort», et là j'avais l’impression que la Terre me tombait dessus. C’est à partir de ce jour que ma vie est devenue un enfer. Personne ne me comprenait et se souciait de moi, ils s'inquiétaient pour ma grand-mère, ma belle-mère, ma sœur, mes tantes et oncles, mais personne ne m'a consolée, j’ai dû faire face à cela toute seule.
Ils m’ont même internée dans une maison psychiatrique pendant cinq jours et ré internée et ça je ne leur pardonnerai jamais. Consulter un psychologue oui, mais me faire interner non.
Le plus dur à vivre c'est :
- le matin, se réveiller en pensant qu’il est toujours là alors qu'il est mort;
- le midi, manger à table et voir sa place vide;
- dormir le soir en pensant et réalisant qu'il n'est plus de ce monde et qu'il ne reviendra jamais.
Je n'encaisse toujours pas le coup mais bon. Les gens disent que le temps efface tout et que tout s’arrange, tout s’atténue, que ça ira de mieux en mieux mais moi je ne pense pas. On meurt tous un jour et on naît tous donc c’est le cycle de la vie, on y peut rien.